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Nouveauté LEGO Art The Rolling Stones (31206)

C’est le troisième ensemble LEGO Art de 2022 et le deuxième, après Elvis Presley, à mettre la musique à l’honneur. Nous avions déjà eu droit d’accrocher les Beatles aux murs, ce n’est que justice de voir leurs rivaux rejoindre le catalogue LEGO. Cependant, à la place de portraits des membres du groupe, comme c’était le cas pour les quatre garçons dans le vent, ici le logo iconique des Stones fait l’affaire. Heureusement pour nos bourses. Comme c’est le cas pour la gamme LEGO Art, le produit est vendu comme une expérience complète (construction+bande son) pour les adultes qui cherchent à s’échapper du rythme infernal du train-train quotidien.

LEGO innove ici en s’affranchissant du traditionnel tableau en pixel art pour nous livrer une sculpture détourée de la fameuse bouche. The Tongue (« La langue »), inspirée de la bouche de la déesse indienne Kali, a été créée en 1970 par John Pasche, sur une suggestion de Mick Jagger (fin du copié-collé Wikipédia). Cette décoration murale 3D célèbre les 60 ans du groupe à la longévité quasi surnaturelle. Pour preuve, un joli « 60 » intégré à la construction, mais qui sera malheureusement caché une fois le modèle fini. Mais vous, vous saurez. Vous connaissez le petit secret, vous avez dépensé les 150 € réclamés pour assouvir votre côté groupie.

Description sur le site :

Certains prétendent que « You Can’t Always Get What You Want ». Mais avec ce set LEGO® Art The Rolling Stones (31206), les fans de rock et des Rolling Stones peuvent créer l’un des logos de groupe les plus connus de tous les temps. En le construisant pièce après pièce, vous rendez hommage à un groupe de rock mythique.

Exposez votre passion musicale
Recréez le logo culte des Rolling Stones en 3D pour célébrer les 60 ans du groupe. En commençant à assembler cette forme bien connue, scannez leQR code et écoutez la bande-son offrant près d’une heure de contenu conçu sur mesure pour vous immerger dans le projet. Terminez votre œuvre en ajoutant la tuile signature des Rolling Stones, et exposez-la au bureau ou chez vous.

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Nouveauté LEGO Marvel : Je s’appelle Groot (76217)

À partir du 1er juin prochain, un tout nouvel ensemble LEGO Marvel vous permettra d’assembler un gros modèle articulé de Bébé Groot. Du haut de ses 26 cm de haut, cette grosse poupée en briques nous rappelle que Grogu n’est pas le seul bébé trop mignon chez Disney. Et il faut bien l’avouer, le rendu de ce set est vraiment pas mal pour une poupée. Regardez donc ce sourire à faire fondre les coeurs les plus endurcis.

Pour une somme de 50 €, LEGO nous fournit également la fameuse cassette Awesome Mix de Star Lord. Ça ne sert à rien mais c’est toujours plus sympa avec que sans. À l’intérieur de la boîte, vous trouverez aussi la fameuse plaque réservée aux ensembles de collection destinés à prendre la poussière l’exposition sur les étagères. LEGO se permet même une touche d’humour. Moi aussi j’ai la flemme je veux faire de l’humour ! 

Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot ! Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot ? Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je… s’appelle… Groot ! Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle Groot. Je s’appelle… Groot ?! JE S’APPELLE GROOT !

Description sur le site :

Le set Je s’appelle Groot LEGO® Marvel (76217) place entre les mains des enfants de 10 ans et plus un modèle articulé de Bébé Groot, l’irrésistible personnage de l’univers cinématographique Marvel.

Groot, un modèle pour jouer et à exposer
Tout fan du film Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 de Marvel Studios se souvient de la célèbre scène dans laquelle Bébé Groot danse. Les enfants peuvent désormais recréer cette scène et bien d’autres avec cette réplique détaillée de l’adorable mais malicieux bébé. Entièrement articulé, ce modèle à construire prend facilement la pose. La réplique de la célèbre cassette est incluse pour un clin d’œil à la musique du film ! L’appli gratuite Instructions de montage LEGO permet aux enfants de visualiser, zoomer et faire pivoter le modèle pendant la construction, leur procurant ainsi un incroyable sentiment d’immersion et d’interaction.

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39 Idées se qualifient pour la première phase LEGO IDEAS de 2022

Ceux qui suivent frénétiquement les compteurs de leurs idées favorites sur le site Lego Ideas ne seront pas dépaysés. La première vague de 2022 des projets ayant atteint le seuil fatidique des 10000 soutiens vient d’être officiellement dévoilée. On y retrouve pas mal d’idées intéressantes et d’autres… 

Il devient de plus en plus difficile de prévoir quels seront les projets qui seront validés par les designers de chez Lego (avouez que personne n’avez vu le projet BTS passer, ne mentez pas!). Il ne reste plus qu’à prendre notre mal en patience pour voir ce qu’il nous sera réservé.

En attendant, cette sélection a le meilleur projet de tous les temps jamais sorti sur le site. Et s’il est validé par Lego, je serai le premier à le précommander et je m’engage aussi à manger mon chapeau (mais ça en vaudra la peine). Observez la petite beauté ci-dessous.

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Lore improbable

La brique qui fâche! Comment le palais de Jabba est devenu le centre d’une polémique?

Il y a bien longtemps…

Californie, 1973. Un jeune réalisateur peine à convaincre des producteurs récalcitrants de la 20th Century Fox de financer son prochain long-métrage, son grand projet visionnaire. C’est une œuvre ambitieuse de science-fiction, ou, pour être plus précis, un Space Opera. Mais les pontes du studio peinent à comprendre les idées farfelues et foisonnantes empreintes de combats spatiaux et de bestiaires oniriques.

Il faut dire qu’avec seulement deux films à son actif, George Lucas effarouche les investisseurs potentiels qui émettent des doutes sur sa capacité à diriger des films à gros budget. C’est après avoir terminé son film Amercian Graffiti en 1972 qu’il décide de se lancer dans une adaptation de Flash Gordon. Bien que le projet soit abandonné suite à des conflits avec les ayants droit, l’attrait pour les aventures spatiales ne quitte pas le jeune réalisateur.

C’est à ce moment que l’idée de rédiger son propre scénario germe dans l’esprit de Lucas. Dès 1973, il travaille à l’écriture d’une histoire de science-fiction de son invention. Trop dense, trop complexe, voire trop créative, la grande épopée spatiale peine à aboutir et George Lucas retravaille incessamment son ouvrage ; il réécrit son script, affine son intrigue, ses personnages. Il passera deux ans à décanter ses idées. 

Ce n’est que peu de temps après avoir commencé l’écriture de sa troisième version du script, en janvier 1975, que George Lucas fait appel à différents designers, dont un certain Ralph McQuarrie pour illustrer les personnages, les costumes, les accessoires et les décors. Bien lui en a pris puisque le script qu’il apporta à la 20th Century Fox, accompagné des illustrations de McQuarrie, convainquit le studio de lui allouer un budget de 8,25 M$ pour son film que nous connaissons tous aujourd’hui sous le titre de Star Wars.

Jadis, le futur

Lors de sa phase de recherche et d’écriture, George Lucas s’est imprégné d’une quantité phénoménale de sources d’inspiration. Ainsi, il emprunte autant à l’Orient spirituel et esthétique inspirés des films de samouraïs, des films de guerre (le Vietnam n’est pas loin), d’œuvres tel que Dune ou le Hobbit. Le manichéisme de la Force rappelle également la cosmologie d’Empédocle et ses deux principes qui règnent cycliquement sur l’univers, l’Amour et la Haine.

Toute première apparition de Dark Vador. Illustration de Ralph McQuarrie.

Cependant, nous devons l’esthétique de l’univers de Star Wars, pour sa très grande majorité, au travail et à la créativité d’un homme, Ralph McQuarrie. En effet, ses travaux préparatoires impressionnèrent tant George Lucas qu’il mit un point d’honneur à rester le plus fidèle possible aux illustrations et concepts de McQuarrie. Pendant le tournage, Lucas s’est assuré que de nombreux plans reproduisaient exactement ses peintures, telle était son estime pour le travail de McQuarrie.

Star Wars n’a aucun point de référence au temps ou à l’espace terrestre, avec lesquels nous sommes familiers, et il ne s’agit pas du futur mais d’un passé galactique ou d’un présent extra-temporel, c’est un lieu résolument habité et utilisé où le matériel est pris pour acquis.

Lucas sur l'esthétique "future usagé"

Parmi les concepts réalisés par l’illustrateur, nous connaissons tous ses designs des personnages. De celui de Dark Vador, inspiré de l’armure de samouraï avec son casque kabuki, aux Stromtroopers qui mimiquent les nazis, en passant par le droïde C-3PO, dont la ressemblance avec le robot du film Metropolis de Fritz Lang flirte avec le plagiat, Ralph McQuarrie puise allègrement dans les références historiques. Mais il serait trop simple de dire qu’il ne fait que les reprendre in extenso. Non, il les absorbe et les sublime.

Son travail, néanmoins, ne s’arrête pas aux concepts des personnages. McQuarrie a été le démiurge qui a donné de la consistance aux environnements de la galaxie lointaine, très lointaine de Star Wars. Lointaine vraiment ? Pas si sûr. George Lucas avait une idée bien précise de ce qu’il voulait pour son film, ou devrait-on dire ce qu’il ne voulait pas : un monde coloré, chromé et « propre ». C’était pourtant l’esthétique à la mode lorsqu’il s’agissait de récit de science-fiction.

Ainsi, Lucas décrivit son style visuel de « documentaire fantastique » avec un concept innovant pour l’époque, le « futur usagé » (used future) de son monde fictif. Bien que le concept ne soit pas né avec Star Wars, son succès commercial l’a définitivement popularisé. Cette patine usée qui empreint l’univers des films invite le spectateur à un sentiment de familiarité. La technologie futuriste est aussi naturelle pour les personnages que le sont, par exemple, les voitures pour nous. Presque tout y est rafistolé, abimé et poussiéreux, en somme : vivant.

Une galaxie pas si lointaine

Différentes illustrations de Tatooine par Ralph McQuarrie

Avec ces instructions en tête, Ralph McQuarrie s’est attelé à la tâche ardue de transcrire les idées de George Lucas en images. L’illustrateur fut très prolifique et, de dessin en dessin, donna corps aux différents environnements servant de trame de fond à l’intrigue. Le processus créatif est une chose bien mystérieuse, mais les directives de Lucas guidèrent son travail et plutôt que d’inventer des montages hallucinés, il s’inspira de différents courants architecturaux et emprunta les traits exotiques de monuments bien terriens.

Passer en revue l’ensemble de ses travaux mériterait un livre entier. Ce qui nous intéresse ici, c’est la série d’illustrations s’attardant sur une des planètes centrales dans l’épopée Star Wars, le fil rouge courant à travers les films, Tatooine. Cette planète désertique, dont le nom lui-même est un emprunt à la ville de Tataouine en Tunisie, est le lieu décor d’une grande partie de l’intrigue et la planète d’où Luke Skywalker débute son long parcours initiatique.

L’une des premières peintures de Ralph McQuarrie de Tatooine représente l’astroport de Mos Eisley. La ville, un « repaire des malandrins les plus infâmes de toute la galaxie », a été imaginée comme étant construite de boue, de terre battue et de plâtre dans un style architectural vernaculaire nord-africain. Sachant que la plupart des prises de vues extérieures ont été tournées dans le désert tunisien, il n’est pas étonnant que les deux mondes partagent de nombreuses similitudes.

Dans un souci d’authenticité, et probablement aussi de budget, certains plans furent d’ailleurs tournés dans des décors réels, tel l’hôtel Sidi Driss à Matmata qui devient la ferme des Lars grâce à la magie du cinéma. Il serait tout de même faire injure à McQuarrie de penser que ses designs architecturaux ne sont que de vulgaires décalques des constructions autochtones. Pour s’en convaincre, il suffit de s’attarder sur l’édifice le plus tristement célèbre de Tatooine : le palais de Jabba le Hutt.

Hommage à l’appropriation

Jabba Desilijic Tiure, dit Jabba le Hutt, est un antagoniste présent à travers les films de la saga. Chef du très puissant cartel des Hutts, il dirige sont empire du crime tapis à l’abri de son imposant palais qui domine le désert de dunes de Tatooine. Isolé, lourdement blindé et gardé par une petite armée, ce bâtiment gigantesque apparaît pour la première fois dans Le Retour du Jedi. À l’image de son propriétaire, le bâtiment est tout en rondeurs, massif et peu accueillant.

L’aspect répugnant de Jabba, croisement entre une limace géante et un crapaud, peut trouver sa source d’inspiration dans les travaux de Jean Giraud, dit Mœbius, effectués pour la préproduction du film Dune de Jodorowsky. En effet, dans l’univers de Dune, le baron Harkonnen partage de troublantes similitudes avec Jabba le Hutt. Le personnage d’une obésité morbide est incapable de se déplacer sans l’aide de « suspenseurs antigravité », à rapprocher du palanquin sur « répulseurs » qu’utilise Jabba pour ses déplacements.

Le baron Harkonnen par Mœbius

Le palais apparaît pour la première fois sous les pinceaux de McQuarrie et n’a quasiment pas changé lors de son passage à l’écran. L’illustrateur conserve une certaine cohérence architecturale entre les différents lieux de Tatooine. Cependant, les sources d’inspirations du palais semblent être plus nombreuses. Ses grandes surfaces lisses sans fenêtres rappellent le brutalisme, tandis que les dômes coiffants les différentes structures semblent être d’inspiration Byzantine.

Ci-dessus

Le palais de Jabba le Hutt vu par Ralph McQuarrie. Il est surprenant de voir un design aussi abouti. La version aperçue dans le Retour du Jedi est quasiment identique aux illustrations.

Ces dômes surbaissés à tambour évoquent naturellement ceux de l’Hagia Sophia, la basilique Sainte-Sophie à Istanbul, chef-d’œuvre du VIe siècle considéré comme le plus bel exemple de l’architecture byzantine. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, la basilique a néanmoins été préservée. Seuls quatre minarets furent accolés à l’édifice, ajoutant d’autant plus de similitudes avec le palais de Jabba et ses grandes tours.

Cependant, il serait simpliste de s’arrêter à une unique référence. Ainsi, l’architecture cycladique, emblématique des archipels grecs des Cyclades, ne peut être écartée. Il suffit pour s’en convaincre d’arpenter les dédales de la localité d’Oia à Santorin pour s’imaginer dans les ruelles de Mos Eisley. L’art nouveau peut également être invoqué tant l’aspect organique des sommets des tours imitent un chapeau de champignon. Et que dire de l’observatoire météorologique de la Sniejka en Pologne, ou, plus proche du domicile de Ralph McQuarrie, l’observatoire Griffith à Los Angeles ? Toutes ces références sont légitimes comme vous pouvez le constater ci-dessous.

La basilique Sainte-Sophie à Istanbul, convertie en mosquée. (DR)

Une forteresse Jawa qui rappelle fortement l’architecture cycladique de la localité d’Oia à Santorin. (Ralph McQuarrie/DR)

Ci-dessus
L’observatoire Griffith niché sur les hauteurs de Los Angeles, à proximité du célèbre Hollywood. (DR)

Ci-dessous
L’observatoire météorologique au sommet de la Sniejka en Pologne. (DR)

Stars Wars, ton univers impitoyable

Il serait aisé de croire qu’après toutes les anecdotes sur ses origines, le palais de Jabba n’ait plus de secrets à dévoiler. C’est mal connaitre l’engouement autour de la franchise, car une grande popularité rend la curiosité des fans insatiable. Ainsi, l’histoire de la cosmogonie de l’univers de Star Wars se dévoile aussi en dehors du matériau de base que sont les films. Livres, romans, encyclopédies en tous genres explorent plus avant les profondeurs du lore et poursuivent un travail anthropologique de l’arrière-monde entraperçu à l’écran.

Au détour des informations glanées grâce à ces différentes sources, le palais de Jabba étoffe son mythe pour le rendre encore plus sombre qu’il ne l’était déjà. Aux criminels sanguinaires, aux orgies décadentes, et aux monstres en sous-sol, il faut désormais ajouter l’ordre des moines Bo’marr à la liste des curiosités macabres peuplant le lieu. L’ésotérisme de l’édifice n’a donc pas échappé aux différents auteurs travaillant sur l’univers étendu, et il est ainsi révélé que la résidence de Jabba n’est autre qu’un ancien monastère convertit en forteresse pour les besoins du Hutt.

Ci-dessus

Ralph McQuarrie dépeint des moines Bo’marr avant d’être décérébrés.

Un droïde araignée BT-16 déambulant aux alentours du palais avec son bocal nutritif contenant le cerveau d’un moine Bo’marr.

Les moines B’omarr étaient les membres un mystérieux ordre religieux qui s’est installé sur la planète Tatooine 700 ans avant les péripéties de la trilogie originale. Les B’omarr pensaient que se couper de toute sensation physique permettait d’atteindre l’illumination. Lorsqu’un moine y parvenait, son cerveau était retiré grâce à une procédure chirurgicale et maintenu artificiellement en vie. Lorsqu’ils ont eu besoin de se déplacer dans leur monastère, leurs cerveaux ont été transférés dans des droïdes araignées BT-16 spécialement modifiés pour accueillir leurs cerveaux dans un bocal suspendu sous les pattes.

Un de ces droïdes araignées peut être aperçu en arrière-plan dans Le Retour du Jedi. Bien qu’on ne distingue pas le contenu de son bocal, savoir qu’une cervelle y est conservée est glaçant. Car il faut savoir que l’arrivée de Jabba dans le monastère n’a pas délogé ses moines. Bien au contraire, le Hutt les tolérait et les laissait déambuler librement dans les entrailles du palais, savourant l’effroi que leur vision cauchemardesque produisait sur les visiteurs et son entourage.

Lego, jeu, set et match

C’est en 2012 qu’entre en scène le groupe Lego dans l’histoire du palais. Depuis plus de 20 ans, le fabricant de jouets commercialise des ensembles sur le thème de Star Wars. Avec près de 900 produits LEGO lancés au fil des ans, il est indéniable que la franchise jouit d’une popularité à l’épreuve du temps. Et le repère du seigneur du crime constitue une magnifique opportunité d’offrir aux fans une construction attrayante. Le set LEGO 9516 : Le Palais de Jabba est lancé.

Le set LEGO 9516 : Le Palais de Jabba, à l’origine de la controverse.

Avec ses 717 pièces, l’ensemble permet de recréer la salle du trône de Jabba et fourmille de nombreux détails aperçus dans le film. À l’intérieur, le Hutt fume son narguilé confortablement installé sur son palanquin. LEGO fournit même un moine Bo’marr enchâssé dans son droïde araignée. L’extérieur, quant à lui, reprend les principaux éléments architecturaux du palais : des dômes, une tour et une lourde porte blindée. Le rendu général est simpliste mais parvient à offrir un aspect convaincant et reconnaissable. Quand soudain, au détour d’un cadeau de Noël en 2012, la polémique fait son apparition avec fracas.

Il est clair que la figure du vilain méchant Jabba et toute la scène servent de préjugés raciaux et d’insinuations vulgaires contre les Orientaux et les Asiatiques en tant que personnalités sournoises et criminelles. […] Les enfants deviendront insensibles à la violence et aux autres cultures.

Birol Kilic, président de l'Association culturelle turque d'Autriche

À Vienne, un père se plaint à la l’Association culturelle turque d’Autriche du cadeau de Noël reçu par son fils, le fameux Palais de Jabba de LEGO. La communauté s’empare rapidement de l’affaire et s’indigne de ce qu’elle considère comme des « défauts répréhensibles sur le plan éducatif et culturel ». Mais qu’est-il reproché exactement au jouet de construction qui, toujours selon cette communauté, « n’a pas sa place dans les chambres d’enfants » ? Tout simplement sa ressemblance avec la basilique chrétienne devenue mosquée, puis musée, l’Hagia Sophia, Sainte-Sophie à Istanbul.

Dès lors, c’est la pente glissante. « Le terroriste Jabba le Hutt aime fumer le narguilé et tue ses victimes », « la tour en forme de minaret comporte des mitrailleuses » et comble de l’insulte, le garde Gamorréen aux traits porcins, armé d’une hache, se tient à la place supposée qu’occuperait un muezzin. Malgré les dénégations du groupe LEGO, qui se borne à faire valoir les images du film comme uniques références et de regretter une mauvaise interprétation, l’Association culturelle turque n’accepte pas la réponse de l’entreprise et la renvoie à ses responsabilités.

Les griefs de l'Association culturelle turque d'Autriche mis en image.

La boucle est bouclée

Malgré la polémique, l’ensemble LEGO fut retiré de la vente en 2014 au terme d’un temps de commercialisation de 18 mois, un cycle de vie relativement courant chez LEGO et qui ne permet pas de trancher si la controverse eut un impact sur le retrait du modèle. Toujours est-il que l’affaire a laissé des stigmates chez le groupe danois, qui a visiblement retenu la leçon avec la réédition récente du palais de la discorde.

Le récent set La salle du trône de Boba Fett (75326), qui est une réinterprétation du Palais de Jabba (9516), prend grand soin d’éviter tous les écueils de son aïeul. Ainsi, le dôme coiffant la construction disparaît au profit d’une toiture quelconque, la tour perd un étage et évite soigneusement la présence d’armes, et le garde Gamorréen reste à hauteur du sol sur les visuels officiels. Heureusement pour LEGO, le personnage de Jabba repose dans sa tombe.

Au final, cette tempête dans un verre d’eau met en lumière une certaine ignorance de la charge culturelle présente dans ce bâtiment, certes fictif, mais éminemment ancré dans notre histoire réelle. Que ce soit la naïveté de LEGO de penser que « le modèle en question n’est basé sur aucun bâtiment réel » ou le biais de confirmation de l’Association culturelle turque d’Autriche qui croit repérer une intention cachée, chaque camp s’attache au superficiel d’une même histoire dont la profondeur des racines a été sous-estimée.

De la récupération architecturale au symbolisme religieux, en passant par l’inspiration historique, il est amusant de voir comment la fiction et le réel s’entrechoquent dans cette affaire insolite. Pour conclure, si l’on considère que la basilique Sainte-Sophie est effectivement la source d’inspiration du palais de Jabba, que dire alors de la toute récente mosquée de l’aéroport d’Istanbul ? La boucle est-elle enfin bouclée ?

La nouvelle mosquée de l'aéroport d'Istanbul. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se recycle...
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Nouveauté LEGO Star Wars UCS: Le Landspeeder de Luke Skywalker (75341)

Nous approchons à grands pas du 4 mai, journée mondiale de Star Wars. Comme à son habitude, LEGO participe à la fête et en profite pour dévoiler un nouvel ensemble dans la gamme Star Wars Ultimate Collector Series, le Landspeeder X-34 de Luke Skywalker. Aperçu il y a déjà 45 ans dans l’épisode IV, le modèle est fourni avec deux minifigurines : Luke Skywalker et C-3PO. Disponible à l’achat à partir du 4 mai, ce set de collection de 1890 pièces est valorisé à 199,99 €. À noter que les membres VIP noctambules auront droit de dépenser leur argent plus tôt grâce à un accès en avant-première qui débutera le 1er mai à 01h00 CEST. 

Quelques points notables

Le pare-brise

Nouveau moule pour une nouvelle pièce. Le pare-brise du Landspeeder est spécialement conçu pour ce set.

UCS inédit

Le Landspeeder X-34 de Luke rejoint pour la première fois la gamme Ultimate Collector Series.

Les figurines

Les minifigurines de Luke Skywalker et de C-3PO fournies dans le set bénéficient d’un nouveau design.

Description sur le site :

Transportez-vous sur la planète désertique de Tatooine en construisant la toute première version du Landspeeder de Luke Skywalker (75341) LEGO® Star Wars™, de la gamme Ultimate Collector Series. Utilisez de nouvelles techniques de construction et des éléments LEGO dédiés pour recréer les détails de ce véhicule mythique de Star Wars : Un nouvel espoir. Du pare-brise au moteur sans capot, il ne lui manque rien.

Construire et exposer
Ce véhicule à construire mesure plus de 49 cm de long et inclut un présentoir pour un effet « vol », ainsi qu’une plaque indiquant les données techniques du Landspeeder X-34 et 2 minifigurines LEGO : Luke Skywalker, avec un sabre laser et des électrojumelles, et C-3PO avec une nouvelle décoration (nouveauté de mai 2022).

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Cogitations

🔎 Brickanalyse : La salle du trône de Boba Fett

Le set LEGO 75326 La salle du trône de Boba Fett. (photo : Brickosophy)

L’architecture

Vu de devant, le set est un beau produit d’exposition avec suffisamment d’informations visuelles pour flatter l’oeil. Mais bizarrement aucune image de l’arrière de la construction n’est disponible. Et pour cause. Heureusement, Brickosophy est là pour vous fournir ce magnifique cliché du set de dos, dans toute sa splendeur. Et nous comprenons instantanément pourquoi les photos officielles ne s’attardent que sur la porte d’entrée. Le seul truc sympa ici, c’est le lapin (ne cherchez pas, je l’ai rajouté pour affronter le serpent).

Meh... Dôme-age.

Comme nous le montre le set LEGO 9516 : Le Palais de Jabba (à droite), un toit fait toute la différence.

Soyons honnêtes, de ce côté-ci, il faut vraiment chercher la ressemblance avec le Palais de Jabba Boba Fett. Le rendu général manque de rondeurs et surtout, (surtout!) d’un toit en coupole, élément emblématique de ce bâtiment. Il était pourtant bien présent dans sa précédente version LEGO : Le Palais de Jabba (9516). Vous connaissez peut-être la raison de cet abandon suite à une polémique qui a enflammé le monde musulman. Cependant, cette histoire est si passionnante qu’elle fait l’objet d’un autre article

La porte d’entrée

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La lourde porte d’entrée en duracier accueille les visiteurs téméraires. Le set propose ici une double fonctionnalité : la porte s’ouvre à la verticale et l’œil du Droïde-Portier TT-8L/Y7 (TT-8L=Tattletale=cafteur=Haha) se déploie pour scruter et refouler les visiteurs avec des baskets aux pieds. Cet oeil est composé d’une tile ronde décorée et non pas de la boule technique plus réaliste vue dans le set 4475. C’est regrettable mais nécessaire pour que la porte puisse s’ouvrir correctement (sinon ça coince). D’ailleurs, le globe oculaire est fixé à une barre technique qui permet de maintenir la porte ouverte mais laisse un gros trou dans le plancher du minaret de la tour.

Un schéma vaut mieux qu'une longue explication.
L'œil de TT-8L est la seule chose bien de ce mini set (4475) de 2003.

Le trône

Boba Fett´s Throne par Pablo Olivera

La pièce centrale de cette construction. Et c’est une très belle réussite. Le mécanisme de détrônement est habilement dissimulé et fonctionne très bien. Le saviez-tu? Le trône de Jabba Bib Fortuna Boba Fett est monté sur répulseurs, ceci expliquant qu’il puisse se mouvoir et ainsi ajouter une autre petite fonctionnalité de jeu. Car en déplaçant le trône, vous accédez à un compartiment secret. Vous vous attendiez à la trappe de la fosse du Rancor? Raté. Malgré la présence de la grille d’observation, posée un peu à l’arrache, les seules références au Rancor sont les autocollants, très réussis au demeurant, de part et d’autre des gros accoudoirs. Petite déception tout de même avec les ornements Abyssins (non pas le chat) qui sont réduits à de vulgaires studs dans un pur style abstrait de la gamme LEGO Architecture.

All Hail to the King Baby!

La rôtissoire

Avouez-le, vous n'aviez pas remarqué la rôtissoire.

La salle du trône de Jabba était un lieu de plaisir et de décadence, et les plaisirs de la bouche n’étaient pas en reste. Ainsi, la grosse limace s’était entourée de toute une grande variété de mets à portée de main, poussant le vice jusqu’à installer un barbecue juste derrière son palanquin. Et il faut vraiment n’avoir aucun-amour propre pour rôtir des bavettes d’aloyau de Jerba juste à côté de son lit. Bonjour l’odeur de graillon. Entre les grillades, les chichas, la transpiration et le musc naturel des convives, la salle du trône devait sentir bon la convention geek. Le mur du fond du set LEGO s’ouvre pour nous permettre d’accéder à la rôtissoire, de le faire tourner avec nos gros doigts malhabiles et de lancer notre merguez-partie.

Le Jerba était une vache moche originaire de Tatooine. Pas très sympa pour la ville de Djerba.

L’escalier

La dernière vidéo de L214 expose la cruauté de l’escalier d’abattage.

Parmi les différentes fonctionnalités de jeu proposées dans ce set, les marches qui basculent ont une place à part. La description officielle nous invite à renverser un pauvre garde Gamorréen dans l’escalier le plus meurtrier de la galaxie. Mais soyons précis, si l’on observe en détail l’action, les spectateurs les plus attentifs et pugnaces auront remarqué que l’escalier est innocent. En effet, la chute des pauvres gorets de l’espace aurait pu être évitée en installant une rambarde. Sécurité avant tout. Ceux qui se sont déjà fait une rupture du ligament en loupant une marche et en tombant de 20 cm savent et ne regardent plus les scènes de chutes dans les escaliers avec désinvolture, mais avec un effroi traumatique.

Les drogues

Haut lieu de dépravation, la salle du trône a tout d’une boîte de nuit clandestine. Bien confortablement installé dans l’une des nombreuses alcôves, les convives pouvaient admirer les danseuses exotiques tout en fumant du t’bac au narguilé et en sirotant un verre de Spotchka (½ de Scotch, ½ de vodka). Le set n’est pas avare et nous fournit l’intégralité de la liste. Ajoutons à cela les nombreuses armes, fonctionnalités pour recréer des meurtres et les criminels qui vont avec, et nous obtenons un magnifique jouet destiné aux 9 ans et plus, ainsi qu’un magnifique combo d’enfreintes aux sacro-saintes règles de politiquement correct du fabricant de briques. Rassurez-vous braves gens, tout ceci est fictionnel et n’a aucun rapport avec la vraie vie réelle (on ne sait plus s’amuser depuis le Covid). 

Les minifigurants

Globalement, ce set LEGO est plutôt réussi et sympa. Néanmoins il est surprenant de voir un ensemble assez consistant (100 € pour 732 pièces et 7 minifigurines) se baser uniquement sur une scène post-générique d’une série TV. Pourtant, ici tout est reproduit avec une grande fidélité jusque dans les minifigurines incluses. Et c’est bien ce qui coince. Hormis les figurines de Boba Fett et de Fennec Shand (et dans une moindre mesure Bib Fortuna), les autres personnages présents ne sont que d’illustres figurants qui n’ont que quelques fractions de seconde de présence à l’écran. Même en creusant profondément dans les entrailles du lore de Star Wars, aucun patronyme ne leur est attribué (Rystáll Sant, Tessek, Gartogg et Ak-rev ?) . À peine connaît-on leur race si on est un gros nerd (ou qu’on lit la description sur la boîte). Pour se consoler, notons que les figurines sont très belles et bien fichues. Et rien ne vous empêche de leur trouver des petits noms.

Karen la danseuse exotique, Zoïdberg, Bebop et Bob le moche.

La grille de la fosse du Rancor

Passez votre chemin, il n'y a rien à voir ici.

Malheureusement pour ceux qui espéraient un futur set qui se combinerait pour former un gros palais, il y a peu de chances que cela se produise. Rien dans la construction ne laisse présager de futures fonctionnalités d’assemblage, sauf pour le toit mais l’espoir est ténu. Néanmoins, la grille présente un double intérêt. Fixée au trône, elle permet d’une part de le faire glisser plus facilement, et d’autre part, elle ajoute un peu de profondeur au set. La grille est, par ailleurs, un élément central de la salle du trône et les designers auraient eu tort de se priver d’ajouter cette pièce iconique. Que serait la salle du trône de Jabbba sans sa principale attraction? 

"Ne t'inquiète pas pupuce, je te trouverai une autre niche."

Lego Star Wars™

La salle du trône de Boba Fett 75326

Note brickosophy:
4.5/5

99,99 €

(PRIX À TITRE INDICATIF)​

Écrivez un nouveau chapitre de Star Wars : Le livre de Boba Fett avec La salle du trône de Boba Fett (75326) pour les fans de 9 ans et plus. Le palais s’ouvre pour accéder à la salle du trône, au barbecue et à la cuisine. Le set inclut un trône avec compartiment secret, une fonction « pop-up » pour éjecter Bib Fortuna, des marches qui basculent, une porte qui s’ouvre et de nombreux accessoires.

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Démiurge

L’arrivée du printemps

Les sculptures organiques de Patrick Biggs sont époustouflantes, c’est le moins que l’on puisse dire. Aujourd’hui, nous profitons des rayons de soleil printaniers et de la nature qui se réveille et fleurit pour vous présenter ce MOC raffiné et élancé qui célèbre l’arrivée du printemps. Donner des courbes réalistes pour représenter un animal, en l’occurrence une espèce de renard (?), est une tâche ardue que Patrick Biggs réalise avec une déconcertante acuité.

Outre la réalisation réaliste de l’animal, la poésie enveloppe cette construction LEGO. Car si les talents de constructeur suffisent à faire un bon MOC, il est impératif d’ajouter un supplément d’âme pour rendre sa création digne d’un démiurge. Que ce soit les lanternes qui se laissent porter sur les eaux calmes, la créature qui semble flotter avec légèreté, ou les ruines wabi-sabi, l’ensemble transpire d’une esthétique dépaysante mêlant mélancolie et renouveau.

L’arrivée du printemps
À la mort de l’hiver, les habitants célèbrent le retour des jours plus longs avec un festival des lanternes. Alors que les lanternes flottent sur la rivière, si vous regardez bien, les habitants jurent qu’on pourrait apercevoir un esprit du printemps trottant au-dessus de l’eau, faisant fleurir les fleurs.

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Brickposting #3

"Allez chercher les oeufs"

Avertissement : sauf mention contraire, en aucun cas nous ne nous attribuons le crédit de l’un des éléments d’art, de bandes dessinées ou de photos aléatoires présentés dans cette collection. Merci de votre compréhension.

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Nouveautés LEGO Botanique l’orchidée et les succulentes

N’en déplaise aux fleuristes et autres jardiniers du dimanche, la gamme botanique LEGO a su trouver son public. Et pour cause, pas besoin d’avoir la main verte avec ces reproductions grandeur nature en plastique véritable. Jusqu’à présent, et à l’exception de l’oiseau de paradis, les plantes factices fabriquées (en partie) à partir de plante véritable (canne à sucre) s’en sont globalement plutôt bien tirées au niveau de la qualité. Le bonsaï (10281) et le bouquet de fleurs (10280) sortis en 2021 jouissent d’une grande popularité. Et elle n’est pas démérité.

En effet, sur le papier il paraît compliqué de livrer un produit au rendu organique avec des briques standardisées et anguleuses. Pourtant le résultat est là et les fleurs en plastique font illusion (à une certaine distance bien sûr). Les designers se permettent même un certain second degré et une dose d’autodérision comme l’attestent les instructions d’entretien farfelues présentes dans le livret du bonsaï. Mais observons à présent les deux nouvelles plantes increvables qui rejoignent cette année la gamme botanique.

L’orchidée

Il faut bien l’avouer, l’orchidée présentée ici est vraiment bluffante de réalisme. Le petit détail qui tue reste l’utilisation de la tête de la minifigurine du Démogorgon, vue dans le set La maison dans le monde à l’envers (75810). Bien évidemment, elle est livrée ici sans les dents cauchemardesques et dans des couleurs plus appropriées.

Le vase est également de bon goût, tant dans les couleurs utilisées que dans sa forme très géométrique. Il est difficile de ne pas voir d’où provient sa source d’inspiration avec un design qui rappelle très fortement celui d’une célèbre marque d’ameublement suédoise (c’est-à-dire Ikea, on n’est pas à la télé ici, je cite les marques que je veux).

Les succulentes

En achetant cet ensemble, vous avez le droit à huit petites plantes succulentes à agencer selon votre bon plaisir. Un détail amusant est présent sur l’emballage, car il est précisé que le set est conçu pour un à trois joueurs en local. De quoi organiser une petite activité ludique entre adultes consentants avant le repas en attendant que les sushis soient cuits à point.

D’une manière générale, les plantes succulentes sont plutôt bien reproduites et offriront une bonne alternative à ceux qui n’ont pas la main verte, bien que je ne voie pas comment il est possible de faire crever des succulentes. Sérieusement, si vous avez déjà réussi ce tour de force, il vous faut réévaluer vos choix en tant qu’individu. Et ça tombe bien car LEGO vous propose avec ce set de « pratiquer la pleine conscience ». Tout un programme…

ImageRéférenceNomPiècesPVCDisponibilité
LEGO Orchidée 1031110311L’orchidée60849,99€LEGO
LEGO Succulentes 1030910309Les succulentes77149,99€LEGO
LEGO Oiseau de Paradis 1028910289L’oiseau de paradis117399,99€LEGO
LEGO Bonsai 1028110281Bonsaï87849,99€LEGO
LEGO Bouquet 1028010280Bouquet de fleurs75649,99€LEGO
LEGO Tournesols 4052440524Tournesols19112,99€LEGO
LEGO Tulipes 4046140461Les tulipes1119,99€LEGO
LEGO Roses 4046040460Les roses12012,99€LEGO
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Tous les sets LEGO Harry Potter 2022

Si vous avez l’impression qu’il y a une inflation d’ensembles LEGO année après année, ce n’est pas qu’une impression. Avec 932 sets commercialisés, 2021 est l’année de tous les records. Et l’année 2022 est bien partie pour la détrôner, car nous en sommes déjà à 521 sets au compteur, soit presque autant que pour l’ensemble de 2010. Ça fait beaucoup. Et voici que la nouvelle vague estivale LEGO Harry Potter débarque avec pas moins de sept nouveautés. Vous ne savez plus où donner de la tête? Voici un récapitulatif juste pour vous. et découvrez aussi les nouveautés LEGO Jurassic World par ici.

ImageRéférenceNomPiècesPVCDisponibilité
LEGO 76396 Box76396Poudlard : le cours de divination29729,99€LEGO
LEGO 76397 Box76397Poudlard : le cours de défense25729,99€LEGO
LEGO 76398 Box76398L’infirmerie de Poudlard51049,99€LEGO
LEGO 76399 Box76399La malle magique de Poudlard60359,99€LEGO
LEGO 76400 Box76400La diligence et les sombrals de Poudlard12119,99€LEGO
LEGO 76401 Box76401La cour de Poudlard : le sauvetage de Sirius34549,99€LEGO
LEGO 76402 Box76402Poudlard : le bureau de Dumbledore65479,99€LEGO
LEGO 76403 Box76403Le ministère de la Magie99099,99€LEGO
UNKNOWN-LEGO-BOX76404Cet ensemble n'est pas encore sorti---
UNKNOWN-LEGO-BOX76405Cet ensemble n'est pas encore sorti---
LEGO 76406 Box76406Le Magyar à pointes67149,99€LEGO
LEGO 76407 Box76407La cabane hurlante et le saule cogneur77789,99€LEGO
LEGO 76408 Box7640812, square Grimmaurd1083129,99€LEGO
UNKNOWN-LEGO-BOX40577Cet ensemble n'est pas encore sorti---